Résumé:
Dans le cadre de la valorisation des résidus de la station d'épuration Ain Zaroug Tébessa, nous avons étudié certains documents techniques. En tenant compte du volume de boue accumulé et de la production annuelle de ces résidus, nous sommes parvenus à la conclusion qu'une solution est nécessaire pour remédier à cette problématique.
La proposition que nous avançons pour ce projet est d'intégrer cette boue dans la composition du béton, en substituant l'un des granulats, qui dans notre contexte est le sable.
Le substitut est destiné à deux pourcentages, soit 5% et 15%, de la quantité globale de sable.
Afin d'obtenir des résultats plus variés et complets, cette boue a été soumise à trois types de traitements différents, dans le but d'explorer toutes les possibilités d'amélioration ou d'effet négatif de ce matériau. Après la formulation du béton, les échantillons ont été répartis en deux groupes, selon les âges de 7 jours et 28 jours, et tous les essais possibles ont été réalisés pour mesurer les différents paramètres mécaniques et physiques.
Les essais effectués portent sur la résistance à la compression, la traction par fendage, la flexion, le cycle gel dégel, ainsi que l’absorption totale et capillaire.
L’ensemble des résultats a été obtenu à la suite d’expérimentations menées en temps réel dans le laboratoire de génie civil de l’Université de Tébessa.
Selon cette étude, l’utilisation de boue d’incinération dans la fabrication du béton s’avère à la fois réalisable et fiable, car elle offre des performances comparables, voire supérieures, à celles du béton traditionnel.
