Résumé:
L’amélioration de la qualité nutritionnelle des cultures représente aujourd’hui un enjeu majeur pour la
sécurité alimentaire. Parmi les pratiques agronomiques durables, l’utilisation d’amendements organiques tels
que le compost et le biochar constitue une alternative prometteuse pour enrichir le sol tout en optimisant la
qualité des productions végétales. Cette étude porte sur l’évaluation de l’impact de trois doses croissantes
de biochar (B1 = 141,73 g/m², B2 = 236,22 g/m², B3 = 472,44 g/m²) et de compost (C1 = 307,08 g/m², C2 =
614,17 g/m², C3 = 1228,34 g/m²) sur la qualité nutritionnelle de l’orge (Hordeum vulgare L.). Les analyses
ont porté sur plusieurs paramètres : taux de cendres, amidon, amylose, amylopectine, sucres totaux, sucres
réducteurs et aussi le carbone organique dans le sol. Les résultats montrent une augmentation significative
dans le taux de cendres (jusqu’à 3,12 % avec B3) en comparaison avec le plante témoin. Cependant il s’est
dégagé une diminution dans l’ensemble des variables de qualité restantes (Amidon, amylose et amylopectine
sucres totaux et réducteurs) ou toutes les valeurs soulignaient des teneurs inferieurs par rapport au
témoin. Cependant l’apport du biochar dépassait celui du compost. En effet, avec le biochar il s’est dégagé
une supériorité dans la teneur des sucres totaux (3,58 %), sucres réducteurs (11,77
%),amidon(65,63%),amylose(13,12%)et amylopectine (52,51%) en comparaison avec le compost qui a
montré respectivement les teneurs inférieurs suivantes (3.47%), (11.71%), (65,49%), (13,09%)et (52,39%) .
En revanche l’apport du compost était plus déterminant en termes de carbone organique dans le sol. Ce
paramètre a atteint un pic avec la dose C3 (3,08 %), confirmant l'effet cumulatif des doses élevées.