Dépôt DSpace/Université Larbi Tébessi-Tébessa

Évaluation biologique des effets de la phytothérapie chez des femmes atteintes du cancer du sein dans la région de Tébessa

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dc.contributor.author KHERKHECHE Leila, BELHAMEL Sabrina
dc.date.accessioned 2025-09-10T09:53:54Z
dc.date.available 2025-09-10T09:53:54Z
dc.date.issued 2025-06-10
dc.identifier.uri http//localhost:8080/jspui/handle/123456789/12985
dc.description.abstract Le cancer du sein demeure l’une des affections oncologiques les plus complexes et les plus fréquentes chez la femme à l’échelle mondiale. Son traitement, notamment la chimiothérapie, est souvent considérée comme un traitement lourd en raison de ses effets secondaires importants et de l'impact sur la qualité de vie des patientes. Notre travail consiste en une enquête transversale épidémiologique type cas témoins, réalisée auprès d’un groupe de femmes, atteintes d’un cancer du sein suivant un co-traitement de phytothérapie parallèlement à la chimiothérapie (CO-TCP), en comparaison avec un groupe de femmes suivant un traitement médical conventionnel. L’objectif principal de cette étude est de caractériser les femmes ayant recours à la phytothérapie et d’évaluer l’impact de l’usage des plantes médicinales, notamment sur les effets secondaires de la chimiothérapie et les paramètres hématologiques. Les résultats montrent que les femmes ayant recours à la phytothérapie présentent un profil socio-démographique bien défini. Elles sont majoritairement âgées de 40 à 60 ans, mariées, d’un niveau d’instruction moyen, et professionnellement actives. Leur régime alimentaire est généralement habituel et la plupart d’entre elles présentent un surpoids ou une obésité modérée. La majorité d’entre elles ont découvert la maladie par autopalpation. Ces femmes se distinguent par un profile tumoral à des stades précoces T1N0M0 ou T1N1M0, caractérisé par des récepteurs hormonaux positifs, et Her2 négatif, avec grade I ou II selon la classification SBR, et un index Ki-67 de 10-20% traduisant une activité proliférative tumorale intermédiaire. La majorité des patientes a eu recours à la phytothérapie pour réduire la taille de la tumeur, traiter la maladie ou booster l’immunité. Dans cette étude, nous avons recensé 11 plantes médicinales, dont les plus fréquemment citées sont l’Ephedra alata, Artemisia herba-alba et Nigellasativa. Les patientes qui utilisent ces plantes présentent une meilleure tolérance à la chimiothérapie, par atténuation des effets secondaires digestifs notamment les nausées, la diarrhée, les flatulences, les ballonnements, la perte d’appétit ainsi que la sécheresse buccale. L’étude biologique montre que la phytothérapie a un impact marqué sur les paramètres hématologiques moyens des patientes, notamment pour GB, les GR, les Pla, l’Ht et les cellules immunitaires (granulocytes, monocytes), ce qui suggère un état inflammatoire ou immunitaire plus actif dans ce groupe. En conclusion, la phytothérapie pourrait représenter un complément thérapeutique prometteur, sans toutefois se substituer aux traitements médicaux classiques. Son utilisation doit se faire de manière empirique et supervisée. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université de Larbi Tébessi –Tébessa en_US
dc.subject Phytothérapie, Cancer du sein, Chimiothérapie, Effets secondaires, Paramètres hématologiques. en_US
dc.title Évaluation biologique des effets de la phytothérapie chez des femmes atteintes du cancer du sein dans la région de Tébessa en_US
dc.type Thesis en_US


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