Résumé:
Le genre Cichorium, appartenant à la famille des Asteraceae, regroupe plusieurs espèces
végétales connues pour leur usage traditionnel en médecine, en particulier Cichorium intybus
(chicorée sauvage) et Cichorium endivia (endive). Ces plantes sont historiquement utilisées
pour traiter des troubles digestifs, hépatiques et inflammatoires, et leur consommation s’est
étendue à des usages alimentaires et nutraceutiques. Cette étude vise à analyser de manière
approfondie la composition phytochimique des espèces de Cichorium, en mettant l’accent sur
l’identification des principaux métabolites secondaires tels que les flavonoïdes, les acides
phénoliques, les lactones sesquiterpéniques, les triterpènes et les diterpènes. Ces composés,
présents dans différentes parties de la plante (feuilles, racines, graines), sont responsables d’une
variété d’activités biologiques démontrées par de nombreuses études in vitro et in vivo. Parmi
les effets biologiques les plus notables figurent les activités antioxydantes, anti-inflammatoires,
antimicrobiennes, antiprolifératives, hypolipidémiantes et hépatoprotectrices. Ces propriétés
confèrent aux espèces de Cichorium un potentiel thérapeutique significatif, particulièrement
intéressant dans le domaine de la toxicologie fonctionnelle. Cependant, bien que ces plantes
soient considérées comme sûres dans les usages traditionnels, certaines études soulignent la
nécessité d’une évaluation toxicologique approfondie, notamment en ce qui concerne les doses
élevées, l’utilisation prolongée ou l’interaction avec d’autres substances. Ce travail met donc
en lumière l’importance d’une valorisation scientifique des espèces de Cichorium, tout en
encourageant le développement de recherches expérimentales visant à confirmer leur efficacité,
à sécuriser leur usage et à explorer de nouvelles applications dans les domaines pharmaceutique,
alimentaire et toxicologique.