Résumé:
Dans le cadre du renouvellement du Barrage Vert dans les Hauts Plateaux, et selon les
recommandations de la DGF (Direction Générale des Forêts) de Tébessa, cette étude vise à
valoriser les espèces fruitières autochtones adaptées à la sécheresse. L’olivier (Olea europaea
L.), espèce emblématique et économiquement importante pour les agriculteurs, a été choisi
pour évaluer son impact sur la phytodiversité. Une comparaison a été menée entre deux types
de milieux (avec et sans oliviers), sous climats aride et semi-aride. Des relevés floristiques,
basés sur un échantillonnage subjectif, ont permis de cibler les sites représentatifs. Plusieurs
indices de biodiversité ont été calculés (Shannon, équitabilité, dominance, Simpson), ainsi
que le nombre de familles, genres, espèces, leur abondance et leurs traits fonctionnels.
Les familles les plus représentées dans l’ensemble de la zone d’étude sont les
Astéraceae (38 %), les Malvaceae (13 %) et les Brassicaceae (11 %). Dans les zones plantées
(P_Semi-aride et P_Aride), ces familles restent dominantes avec une richesse notable en
genres et espèces. Certaines familles, comme les Apiaceae ou Lamiaceae, apparaissent
uniquement dans le site P_Semi-aride, de manière monospécifique et monogénérique.
L’analyse de la biodiversité alpha entre les milieux plantés et témoins montre un effet positif
de la plantation d’oliviers : une richesse spécifique et une abondance plus élevées dans les
zones plantées (37 et 13 espèces) contre (07 et 04) dans les témoins. Les indices de diversité
(Shannon et Simpson) sont également supérieurs dans les sites plantés, indiquant une
meilleure diversité, tandis que l’indice de dominance est plus élevé chez les témoins. Enfin,
les thérophytes dominent la structure biologique des sites, avec une forte présence d’espèces
méditerranéennes dans les milieux plantés.
Ces résultats indiquent que la plantation a favorisé la restauration de la biodiversité en
améliorant la richesse spécifique, l'équilibre écologique et la structure des communautés
végétales, aussi bien en climat aride qu’en climat semi-aride. Cela confirme la large amplitude
écologique d’adaptation « d’Olea europaea L. » aux conditions environnementales difficiles,
en particulier à la sécheresse.