Résumé:
L’écologie en tant que science s’est constituée dès l’origine autour du projet un peu fou de considérer ce qui nous entoure comme un « tout ». De fait, le terme écologie a été inventé par Ernst Haeckel en 1866 (Tirard et al., 2016).
Le mot « écologie » a été crée, à partir de deux mots grecs :
• Oikos (οἶκος) : signifie « maison », « demeure », « habitat » en grec ancien.
• Logos (λόγος) : signifie « science », « étude », « discours » ou « connaissance » en grec ancien.
Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle et les premières décennies du XXe, de nombreuses recherches écologiques ont été entreprises, ce qui a permis d’établir un ensemble de notions fondamentales propre à cette discipline. Ainsi, le concept de biocénose (ou biocœnose) fut élaboré par Möbius dès 1877 et celui d’écosystème par Tansley en 1935
L’écologie apparaît donc comme la science de l’habitat, étudiant les conditions d'existence des êtres vivants (Biocénose) et les interactions qui existent entre ces êtres vivants et et les caractéristiques physiques et chimiques de leurs habitats (Tirard et al., 2016). Il s'agit de comprendre les mécanismes qui permettent aux différentes espèces d'organismes de survivre et de coexister en se partageant ou en se disputant les ressources disponibles (espace, énergie, matière…).
L’écologie s’appuie sur des sciences connexes (étroitement liées) telles la climatologie, l'hydrologie, l'océanographie, la géologie, la pédologie, la physiologie, la génétique, l’éthologie, etc. Ce qui fait de l’écologie, une science pluridisciplinaire.
Les études écologiques portent conventionnellement sur trois niveaux : L’individu, la population et la communauté.
